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Bipolaire
14 avril 2011

Travail avec ma psy

Travail que j'ai effectué aujourd'hui avec ma psychologue, qu'il faudra que je relise de temps en temps, pour me souvenir pourquoi je vais mal, et pour me souvenir que je dois me dire stop, ça suffis, la mère que j'avais lorsque j'étais enfant ne m'a pas aimé parce qu'elle en a été empêché par une dépression, mais maintenant j'ai envie d'évoluer et de ne plus me détruire !

Je suis arrivé chez ma psychologue sans rien de particulier sur quoi travailler. Mais au bout d'un moment je lui ai dis que je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à rester seule avec moi-même sans me détruire, que ce soit avec l'alcool ou avec la nourriture. Depuis que je suis petite (j'ai commencé avec la boulimie), dès que je suis seule je me punie, je maltraite mon corps. Lorsque je suis en présence d'autres personnes j'arrive à avoir une bonne hygiène de vie, à rester à l'écart dans une pièce sans me détester. Mais dès que je suis seule, ce qui arrive une semaine sur deux, de midi à 21 heures, je ne vais plus bien du tout, je passe ma journée à boire (sans manger) où à manger puis vomir. Et j'en souffres beaucoup, j'aimerais que cela cesse.

Je ne m'autorise pas à être heureuse et à m'aimer car ma mère (de l'enfance) n'était pas heureuse elle-même. Elle nous regrettais, nous ces enfants, et regrettais aussi son mariage. Et puis surtout, lorsque j'étais bébé, ma mère a fait une dépression, ce qui la empêché de s'occuper de moi et de me dire toutes ces choses bienveillantes que disent les mamans à leur enfant, et qui permettent à ces enfants de se construire, de s'aimer un minimum et d'avoir confiance en eux. C'est de là que me vient se vide qui me hante dès que je suis seule et que je comble par l'alcool ou que je tente d'évacuer par des vomissements.

J'aurais toujours un vide, l'absence de l'amour de ma mère étant bébé, et il faut que j'apprenne à vivre avec. Bon, d'accord, j'ai manqué d'amour et d'attention étant nourrisson, mais maintenant ça suffit, je ne suis pas seule, il y a des gens qui m'aiment (mon ami, mes frères, mes parents d'aujourd'hui), je dois évoluer et prendre soin de moi parce que moi aussi j'ai le droit d'être heureuse, d'être au moins bien avec moi-même.
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